Existe-t-il un syndrome de Barcelone ?

Barcelone nous désaxe-t-elle ? A l’instar d’autre grandes villes européennes comme Paris et Florence, la capitale catalane déploie son propre syndrome. Un intéressant melting-pot psychotique à base de touristes « hystérisés » et de locaux « hipstérisés » qui tend à changer notre manière de vivre la ville. Reportage.

Toutes les personnes qui résident à Barcelone ont connu cette expérience dérangeante: en plein hiver, croiser au détour d’une rue un groupe de touristes en T-shirt photographiant un lampadaire. Barcelone a un effet étrange sur ses visiteurs. Du genre à transformer les amateurs de slow-food en dévoreur de paella surgelée.

Du genre à changer un adepte du plateau-télé-pyjama en Paris Hilton boostée à la MDMA. Nombreuses sont les grandes villes qui déclenchent des troubles psychiques. Regroupés sous le terme de « Syndrome du voyageur », trois d’entre eux ont été officiellement décrits. Le syndrome de Florence (ou de Stendhal) provoque malaises et évanouissements à des visiteurs terrassés d’émotion par la richesse architecturale et artistique de la ville. Plus mystique, le syndrome de Jérusalem déclenche la confusion et l’agitation de touristes se prenant soudain pour des héros bibliques. Enfin, le syndrome de Paris touche plus particulièrement les visiteurs japonais en visite dans la ville lumière et qui, s’imaginant y découvrir l’univers sépia et idéalisé d’Amélie Poulain, perdent totalement leurs repères et leur foi en l’humanité une fois catapulté dans la jungle hostile du métro parisien. Barcelone, en tant que grande métropole touristique ne posséderait-elle pas aussi son propre syndrome de voyageurs délirants?

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