Des analyses ADN pour sanctionner les déjections canines

Face à de nombreuses plaintes suite à la forte présence de déjections canines sur la voie publique, la mairie de Parets del Vallès lance une nouvelle méthode de contrôle.

Les propriétaires de chiens n’ont qu’à bien se tenir, laisser les excréments de son animal de compagnie sur les trottoirs ne restera plus impuni. Ce geste incivique va coûter très cher. Pour la première fois la mairie de Parets del Vallès, située dans la province de Barcelone, a ordonné deux amendes de 300€ pour déjection canine sur la voie publique. Des pénalités élevées pour tenter de dissuader et de faire pression.

Le conseil municipal reçoit depuis plusieurs années des centaines de plaintes de la part des citoyens concernant ces atteintes à la propreté de la ville. Pour résoudre ce problème, la mairie a décidé de frapper fort avec un projet onéreux mais efficace. Pour identifier les maîtres de chien qui n’obéissent pas aux règles, la municipalité a ordonné le référencement de tous les chiens de la ville grâce à leur ADN.

Succès de l’action

L’entreprise de Vallès, Vetgenomics, spécialisée dans l’identification génétique des animaux, propose aujourd’hui de tracer l’ADN des chiens pour lutter contre les crottes non ramassées en ville. Les citoyens doivent envoyer les codes génétiques de leurs animaux. Ils sont ensuite fichés avec l’identité de leurs propriétaires. Une fois le référencement mis à jour, la deuxième phase du processus peut commencer. Un fonctionnaire de la ville recueille les échantillons d’excréments dans la rue afin d’établir un rapport d’incident. De l’échantillon aux photos en passant par la géolocalisation, tout est prévu. Le laboratoire peut ensuite analyser les résultats et retrouver le délinquant.

Depuis l’arrivée de cette nouvelle méthode, la ville a recueilli huit échantillons. Toutefois, seulement deux des échantillons ont donné suite à une pénalisation. Les autres contenaient plus d’un seul ADN et n’étaient donc plus valables. Toutefois, le maire de la ville, Sergi Mingote ainsi qu’Oscar Ramírez, directeur du projet, se félicitent déjà du succès de cette action. Les deux hommes assurent que la présence d’excréments a visiblement baissée grâce à l’augmentation des mesures de contrôle.

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