Un vent de gauche radicale souffle sur l’Europe. Après Syriza en Grèce, c’est Podemos qui perce notamment à Barcelone avec la victoire d’Ada Colau ce dimanche.
Alors après avoir fait campagne contre le Front National, il semblerait que la nouvelle cible du Parti Socialiste français soit l’extrême-gauche.
Le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis craint l’émergence d’un Podemos à la française. Il a déclaré aujourd’hui : « Nous avons perdu 40 000 militants en trois ans. Notre défi est maintenant de se réapproprier le terrain. Partout. A tous les échelons, pour ne pas être à la merci en France d’un mouvement comme Podemos. »
Ce n’est pas la première fois que le patron du PS exprime publiquement ses craintes. Au moment de la victoire grecque de Syriza, Jean-Christophe Cambadélis avait alerté contre « le fantasme d’un Syriza français » et « le risque d’un 21 avril aggravé ».
Un avis pas tout à fait partagé par le député socialiste des Français de l’étranger Arnaud Leroy qui s’est réjoui sur Twitter de la percée de Podemos.
Une victoire à entendre. Contre l’austérité, pour l’espérance de la jeunesse et contre la corruption et la kleptomanie. Bravo. #Espagne
— Arnaud Leroy (@ar_leroy) 25 Mai 2015