Arrestation des deux Mossos qui accompagnaient Puigdemont dans sa fuite

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Dans le monospace où a été interpelé Carles Puigdemont en Allemagne, se trouvaient un professeur, un entrepreneur et deux membres de la police catalane. Tous font maintenant l’objet d’une enquête. 

Les deux agents des Mossos qui accompagnaient l’ancien président alors qu’il essayait de rejoindre son domicile belge après la réactivation du mandat d’arrêt européen ont été identifiés par la police nationale espagnole. L’un a été arrêté ce mercredi à 12h45 à son arrivée à l’aéroport du Prat, alors qu’il revenait de Bruxelles, et l’autre près de son domicile à Vilassar de Mar vers 13h.

Leurs interrogatoires aideront à déterminer leur responsabilité dans la fuite de Carles Puigdemont après la réactivation du mandat d’arrêt européen et s’ils seront poursuivis pour l’avoir aidé. Les peines pour délit de dissimulation, comprenant celui « d’assister le responsable présumé d’un délit à se se soustraire à l’enquête ou à sa recherche et son arrestation » peuvent aller de 6 mois à 3 ans de prison.

Enquête sur le rôle du corps des Mossos

La police devra déterminer si les deux agents agissaient seuls ou s’ils recevaient des ordres de supérieurs dans le corps des Mossos. L’un d’eux faisait partie du service des gardes du corps de personnalités et aucun n’était alors en service. La police catalane a également mis son département des affaires internes sur le dossier.

Une enquête a également été ouverte pour déterminer la responsabilité des deux autres passagers présents dans le Renault Espace de Carles Puigdemont lors de son arrestation : Josep Maria Matamala, un entrepreneur de Gérone qui l’accompagne depuis ses premiers jours à Bruxelles, et un professeur dont l’identité n’a pas été révélée.

Carles Puigdemont était, selon plusieurs proches, obsédé par sa sécurité, vérifiant régulièrement si des mouchards étaient placés dans sa maison ou son véhicule. Finalement, les services secrets espagnols avaient réussi à placer un capteur sur sa voiture, mais c’est grâce au téléphone portable de l’un des passagers qu’ils ont pu savoir exactement quand le Renault Espace avait passé la frontière allemande.

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