Rencontre avec Elise Bussaglia, la nouvelle joueuse française du Barça

L’internationale française Elise Bussaglia a signé cet été dans l’équipe de football féminin du F.C. Barcelone. En exclusivité pour Equinox, elle raconte ses premiers jours à Barcelone.

Photo: OG/Equinox

Juvisy, Montpellier, Paris, Lyon, Wolfsburg et maintenant Barcelone. A 31 ans Elise Bussaglia entame un nouveau défi, peut-être son dernier, après avoir été élue meilleure joueuse du championnat de France en 2011 et gagné trois fois le championnat de France de 2013 à 2015. Equinox est allée à sa rencontre pour mieux la connaître.

« Barcelone est une superbe ville »

Pourquoi avoir accepté l’offre du F.C. Barcelone?

Le Barça est un club mythique. Avoir la possibilité d’y jouer c’est réaliser un rêve d’enfant. Je n’ai pas hésité une seule seconde. Je suis très contente d’être ici.

Vous connaissiez la ville avant de venir ici?

Non je n’avais jamais eu l’occasion de visiter la ville. Pour l’instant tout ce que je découvre c’est plutôt agréable. C’est une superbe ville avec beaucoup d’aspects positifs. Les gens sont très agréables et très accueillants. Ca me fait plaisir d’être ici.

Quel est votre endroit préféré ?

Je n’ai pas encore eu le temps de me balader vraiment car on a beaucoup d’entrainements en ce moment, c’est la période la plus chargée de l’année. J’ai donc surtout passé du temps chez moi pour me reposer. En plus je cherche un appartement parce que je suis logée à l’hôtel. Hier je suis allée du côté de la Sagrada Familia et c’est vrai que c’est impressionnant. Mais j’ai hâte de découvrir la ville et pas seulement les coins touristiques pour m’imprégner de la vie des Barcelonais.

« L’attentat de Barcelone est inadmissible »

Vous étiez à Barcelone au moment des attentats ?

Non j’étais dans l’avion pour Paris, pour le mariage de mon frère. Quand j’ai atterri j’ai reçu tous les messages via le groupe WhatsApp de l’équipe en demandant où était chacune et si tout le monde allait bien. Moi ça m’a remémoré ce qu’on a vécu en France avec le Bataclan ou avec l’attentat de Nice. Je savais ce que pouvaient ressentir mes coéquipières et j’ai essayé avec certaines d’échanger parce que je sais que ce n’est pas évident dans ces cas-là. J’étais très triste pour la ville de Barcelone, les Barcelonais, mais aussi pour le monde entier parce que voir ça encore aujourd’hui c’est inadmissible. On doit rester unis et fermes par rapport à tout ça.

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