Profils des 24 parlementaires d’extrême-droite élus au parlement espagnol. Une première depuis le rétablissement de la démocratie en 1975.

Barcelone | Ignacio Garriga Vaz de Concicao

Dans la très à gauche Barcelone, Vox a réussi à faire élire un député au détriment de la droite du Partido Popular. Ignacio Garriga est fils d’un père catalan et d’une mère équatorienne. « Si Vox était raciste ou avait quelque chose contre les étrangers, je ne pourrais pas être ici » a déclaré cet odontologiste qui explique par ailleurs que les transexuels ont besoin d’un traitement psychiatrique. Ignacio Garriga sera candidat à la mairie de Barcelone le 26 mai.

Alicante | Manuel Mestre Barea

Ancien général de l’armée de l’air, Mestre a notamment dirigé una base de l’OTAN à Lisbonne.

Cádiz | Agustín Rosety Fernández de Castro

Ancien général de la brigade d’infanterie, Rosety a signé l’été dernier avec une centaine de militaires un manifeste de soutien au Général Franco qui a monté une dictature entre 1936 et 1975 en Espagne.

Murcia | Lourdes Méndez Monasterio

Ancienne cadre du Partido Popular, Mendez a quitté le parti suite au refus du premier ministre Mariano Rajoy de durcir la législation contre l’avortement.

Madrid | Santiago Abascal Conde

Fondateur du parti, Abascal est un ancien responsable et élu basque du Partido Popular. Il a quitté le parti jugé trop centriste pour fonder le mouvement Vox en 2014.

Madrid | Javier Ortega Smith-Molina

Ancien militaire, Ortega est l’avocat qui représente Vox dans le procès judiciaire contre les indépendantistes catalans. Ortega a joué un grand rôle dans les négociations avec le Partido popular pour former le gouvernement andalou. L’actuel député sera également candidat à la mairie de Madrid le 26 mai.

Zaragoza | Pedro Fernandez Hernández

Fernandez est le second avocat de Vox dans le procès contre l’indépendance de la Catalogne. Polyglotte il avait fait, lors du premier jour d’audience, une déclaration en anglais et en français pour tenter d’alerter les pays voisins de l’Espagne du danger indépendantiste.

Toledo | Manuel Mariscal Zabala