Sa belle vie de Française célibataire à Barcelone

Française célibataire à Barcelone

LA BELLE VIE LOGOEquinox part à la rencontre des Français heureux de vivre dans la capitale de la Catalogne. Une chronique où couples, familles, jeunes et retraités parlent de ce qu’ils aiment. C’est la belle vie des Français à Barcelone. Et elle continue avec Estelle, jeune célibataire, conquise par son quotidien barcelonais.

Tout vient à point à qui sait attendre. Estelle Joly, 26 ans, a su trouver le bon moment pour prendre son envol à Barcelone. C’est en juin 2021 que la Rennaise saute le pas. Elle quitte alors sa ville bretonne, l’appartement qu’elle vient d’acheter, ses amis, sa famille, son travail, pour s’installer dans la capitale catalane. Mais pas n’importe comment. « J’ai pris une disponibilité, au cas où, le temps de savoir si je resterai ou non. C’est mon côté banquière », rigole cette ancienne conseillère, aujourd’hui recruteuse. Et puis, elle a attrapé le syndrome barcelonais.

Ça allait de soi. Car ici, la jeune femme a gagné les quelques rayons qui lui manquaient à son caractère déjà bien solaire. Avec quelques notes de sorties et découvertes en tout genre, qu’elle nous partage dans sa belle vie de femme célibataire à Barcelone. Et pour le cœur ? « Tout vient au bon moment », sourit-elle.

Quel est le plus beau quartier ?

Sant Antoni. Parce que c’est le mien peut-être ? (rires). Aussi parce que j’adore la rue piétonne. Ça fait du bien d’être au calme à Barcelone. C’est un quartier familial en plus et puis, c’est beau architecturalement parlant.

Vivre dans le Raval

Quel est le plus bel endroit pour boire un verre ? 

Chez Yaya ! En fait, le vrai nom, c’est Bistrot Local, dans la carrer Casp. Mais on dit tous « chez Yaya ». Le propriétaire est français et je travaillais à côté avant. Ils ont une belle terrasse, on s’y sent bien.

Quel est le plus beau restaurant ?

Je dirai la Pepita, dans l’Eixample, parce que c’est très traditionnel. Le style fait un peu bodega, tu as des posters partout. C’est très sympa. Et les tapas sont bonnes. J’aime beaucoup aussi Papagayo. C’est un semi-gastro.

la pepitaLe plus bel endroit pour emmener quelqu’un en date ?

Je ne suis pas très date. Disons que si je devais sortir avec quelqu’un, j’irais dans un endroit pas trop guindé, où je me sens bien. Donc pas très loin de chez moi au bar La Principal.

Quel est le plus beau monument ?

Pour ma part, c’est la Casa Vicens. J’ai eu un gros coup de cœur, alors que je ne suis pas « très art ». Mais le fait que Gaudí ait réussi à faire des mosaïques colorées comme ça, à son époque, c’est incroyable. La maison est belle et toute l’histoire derrière aussi.

casavicensLe plus bel événement ? 

Je ne suis pas très électro, donc je ne dirai pas Soundit par exemple (rires). Je préfère les fêtes de quartier. Je les fais toutes : Sants, Raval, Sant Antoni… Ma favorite ? Celle de Sant Antoni parce que c’est mon quartier. Ça me fait penser à Rennes : toutes les générations y sont confondues. Il y en a pour tous les goûts, c’est en plein air.

Vos collègues vous surnomment « miss rooftop », alors quel est le plus beau rooftop ?

J’ai même un podium ! Celui du musée d’histoire de Catalogne en premier, au port, le dimanche midi, c’est parfait. En deuxième, le Skybar de l’Iberostar, de nuit c’est incroyable avec la vue sur Plaça Catalunya et Montjuïc au bout. Et en troisième, La Renaissance, carrer Pau Claris. Le jeudi soir, il y a un DJ, l’ambiance est sympa.

discothèque barceloneQuel est votre plus beau souvenir ?

Il y en a tellement. Mais disons, la première fois où je suis arrivée à Barcelone. Il devait être minuit passé, et quand je me suis retrouvée dans le taxi, je me suis dit, je l’ai fait. C’était un cap pour moi, je n’étais jamais partie. Alors, j’étais fière.

Quelle est votre plus belle rencontre ?

Marjorie, ma meilleure amie. On était déjà amies avant, mais c’est clairement devenu ma béquille. Je l’ai rejoint ici à Barcelone, et ça a été comme un deuxième coup de cœur. On est complémentaires, moi, je suis assez carrée et elle, plus spontanée. C’est elle qui m’avait dit « tu verras, tu resteras ». Elle a eu raison.

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