Breaking Bad à Barcelone : le “Chimiste” fournissait la Catalogne et le sud de la France

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Les polices espagnoles et françaises ont démantelé l’une des plus grandes organisations criminelles internationales dédiées au trafic de drogues synthétiques dont l’un des laboratoires était à Barcelone.

Onze perquisitions simultanées ont été effectuées à Barcelone, Burgos, en Cantabrie et à Madrid, au cours desquelles 150.000 pilules d’ecstasy, 135 kilos de speed, 25 kilos de kétamine, 4 kilos de cocaïne rose et 900 flacons de drogues anabolisantes ont été saisies.

Un laboratoire de production de médicaments anabolisants à Barcelone et un complexe de traitement rapide à Alcalá de Henares (dans la banlieue Madrid) ont également été démantelés. Selon le communiqué de la Police espagnole mercredi, il s’agit de l’un des plus gros coups portés au trafic de ce type de stupéfiants.

Le chef présumé de l’organisation, en charge de la transformation des produits de synthèse, a été arrêté ainsi que les autres membres de la structure criminelle qui distribuaient la drogue dans le nord de l’Espagne, le sud de la France, Barcelone, Ibiza et Madrid.

Un réseau ultra-organisé

L’organisation était dirigée par un citoyen espagnol connu sous le nom d' »El Jefe » qui était chargé de transporter la drogue des Pays-Bas vers l’Espagne. Depuis son domicile de Barcelone, il coordonnait toutes les activités nécessaires à l’importation, la transformation et la distribution du sulfate d’amphétamine.

Son associé étiat connu sous le nom du « Chimiste » et officiait à Alcalá de Henares près de Madrid, où se trouvait son laboratoire. Cette personne, qui possédait des connaissances pharmaceutiques, était responsable de la transformation des produits de synthèse en sulfate d’amphétamine, autre nom de la drogue dite « speed ».

Le réseau disposait d’un lieu de stockage connu sous le nom de la « nurserie » et où il cachait et « refroidissait » les médicaments sous la supervision d’un autre responsable dont la tâche était la dissimulation, connu sous le nom de « caletero ». La substance narcotique transformée était ensuite distribuée en Espagne et en France. Un véritable « Breaking Bad » à la sauce barcelonaise.

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