Petit guide des insultes catalanes les plus courantes

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Barcelone est un ville cosmopolite, où les nationalités, les cultures et donc forcément les langues sont diverses et variées. Cette richesse, entre l’espagnol, le français, l’anglais, parfois l’italien, mais surtout le catalan, est centrale. Il est donc impossible de passer à côté de ces expressions phares, en commençant par les insultes en catalan.

Photos : Noémie de Bellaigue

Il est 10h30, vous êtes en retard au travail et c’est la course. En regardant vos mails sur votre téléphone, vous ne faites pas attention et traversez une piste cyclable. Au même moment, un vélo passe à quelques centimètres seulement et le cycliste vous lâche un « panxacontenta ! ». Vous venez à l’instant de vous faire insulter en catalan. C’est pourquoi Equinox a sélectionné les insultes catalanes à connaître à Barcelone.

Brètol : Un « brétol » est quelqu’un qui n’a pas de scrupules, capable de faire les pires crasses sans regrets.

Peut être utilisé : lorsque quelqu’un prend la dernière part de pizza sans demander ou qu’on vous dépasse par la droite sur l’autoroute.

Carallot : Il s’agit d’une personne assez simple d’esprit, qui n’a pas vraiment de second degré et à qui il ne faut pas trop demander de réfléchir. Autrement dit, on peut tout simplement le traduire en français par le terme « débile ».

Peut être utilisé : lorsque quelqu’un range la vaisselle sale dans le réfrigérateur.

Curt de gambals : Proche de Carallot, Curt de gambals est un peu plus élégant. Littéralement, la traduction en français signifie « court de sauterelle », pour simplement signifier que quelqu’un n’est pas très futé. L’équivalent en français serait plutôt l’expression « ce n’est pas le couteau le plus aiguisé du tiroir » ou pour les plus jeunes « ce n’est pas la chips la plus croustillante du paquet ».

Peut être utilisé : lorsque quelqu’un cherche ses lunettes, alors qu’elles sont posées sur sa tête.

Dropo : C’est quelqu’un de fainéant, qui ne fait pas grand chose de sa vie. Pour les plus vulgaires, l’équivalent français sera un « branleur ».

Peut être utilisé : lorsque vous débarrassez la table et que la personne avec vous préfère rester assise à vous regarder ranger plutôt que de vous aider.

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Llepaculs : Facile à deviner par sa ressemblance avec sa traduction française « lèche-cul », cette insulte reste assez grossière.

Peut être utilisé : lorsqu’un collègue complimente votre supérieur de façon prononcée chaque matin à son arrivée (évitez d’utiliser ce terme devant le supérieur en question).

Llepafils : Celui qui est très critique envers tout et cherche le moindre détail pour se plaindre. Il n’y a pas vraiment d’équivalent en français.

Peut être utilisé : lorsque votre colocataire critique le repas que vous lui avez cuisiné.

Malparit : C’est l’un des grands classiques. Cette insulte catalane est l’une des plus polyvalentes. Elle est apte à être utilisée pour tout ce qui vous énerve. Elle peut désigner une situation, comme une personne. C’est presque l’équivalent de notre « putain » français.

Peut être utilisé : lorsque vous vous cognez le doigt de pieds sur le coin du lit, lorsque votre partenaire n’a pas changé le rouleau de papier toilette ou alors lorsqu’une personne âgée vient de vous doubler dans la file de la caisse avec un chariot plein à craquer.

Panxacontenta : Il s’agit d’une personne insouciante, qui ne porte de l’intérêt pour rien et ne connaît pas la moindre sensation de stress. Il est un peu stupide et lâche, et manque cruellement de bon sens. Pourtant, on dit souvent que ce sont des personnes heureuses et sans soucis. En français, on choisirait un extrait de la Lettre de Gustave Flaubert à Louise Colet, datant du 13 août 1846, pour expliquer ce terme : « être bête, égoïste et avoir une bonne santé, voilà les trois conditions voulues pour être heureux. Mais si la première vous manque, tout est perdu. »



Pocatraça : Il est question d’une personne très maladroite, quelqu’un avec deux mains gauches comme on dirait de l’autre côté de la frontière.

Peut être utilisé : lorsque quelqu’un renverse son verre ou fait tomber quelque chose de manière répétée.

Torracollons (ou tocallons)On en connaît tous au moins un ou une. C’est cette personne qui fait des blagues lourdes et s’amuse de choses futiles. En plus d’être lourde, elle met souvent en place des moments de gêne lorsqu’elle interagit socialement. Cette personne n’hésite pas à insister et peut vite devenir agaçante.

Peut être utilisé : lorsqu’on rencontre cette fameuse personne.

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