Divorces en Espagne : leur cause insoupçonnée

Equinox barcelone couple

Selon une enquête menée par l’Institut national de la statique espagnol (INE), le mois de septembre compte 30 % des divorces annuels en Péninsule ibérique. Plus surprenant, un trouble du sommeil constitue l’une des principales causes de séparations. 

La fin de l’été semble mettre en péril les couples en Espagne. Et pour cause, la récente étude de l’Institut national de la statistique espagnol (INE), démontre que le mois de septembre 2024 a compté près de 30 % des divorces prononcés tout au long de l’année 2024 au sein de la péninsule ibérique. Plus étonnant encore, près de 40 % des séparations enregistrées après l’été auraient une origine des plus inattendues.

Le sommeil, clé de voûte des mariages ?

Après les vacances, les tensions accumulées explosent souvent au retour à la vie quotidienne. Mais en 2024, un facteur surprenant s’invite dans les statistiques : les ronflements. Effectivement, les troubles du sommeil liés aux ronflements seraient devenus un détonateur conjugal majeur. Selon les statistiques récoltées, la situation suit un schéma récurrent : nuits perturbées, fatigue chronique, irritabilité et disputes.

Beaucoup de couples finissent alors par adopter des solutions de fortune, comme dormir séparément, avant que la cohabitation ne devienne intenable. Si le sujet prête parfois à sourire, l’INE rapporte que sur les 86.595 divorces prononcés en 2024, une part croissante est directement liée à ces nuits agitées, qui ne sont pas sans conséquence en raison des nombreux risques pour la santé des personnes concernées. Les spécialistes évoquent même le concept de “divorce par le sommeil”, tant le phénomène concerne de plus en plus de couples.

Les ruptures matrimoniales en hausse

Les données de l’an passé signent une hausse du nombre de divorces en Espagne, avec 6.530 ruptures en plus par rapport à 2023 (soit + 8,2 %). Par ailleurs, l’étude menée dessine également une cartographie des régions espagnoles comptant le plus de séparations matrimoniales au cours de l’année 2024. Le trio de tête inclut l’Andalousie (14.579), la Catalogne (13.852) et la Communauté de Madrid (11.958). À l’opposé, Ceuta, La Rioja et les îles Canaries se distinguent par un nombre de divorces les plus bas du pays. Reste à savoir si ce mois de septembre 2025 sera aussi fatal pour les mariages espagnols que l’année passée.

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