jeudi 4 décembre 2025

Quand les racines d’arbres endommagent les routes de Catalogne

Dans plusieurs communes et routes départementales catalanes, les racines d’arbres soulèvent la chaussée et les trottoirs, créant des dangers pour les automobilistes et les piétons. Les autorités locales interviennent, mais aucun inventaire global n’existe pour mesurer l’ampleur du phénomène.

Alors que selon les données du RACC / iRAP 24 % du réseau routier catalan est considéré à « risque élevé ou très élevé » pour la circulation, des villes comme Manresa, Reus ou Seròs ont dû entreprendre des travaux de réparation en raison de soulèvements de chaussée causés par des racines d’arbres. Ce problème touche non seulement les routes, mais aussi les trottoirs et pistes cyclables, mettant en lumière un défi de maintenance souvent sous-estimé. Les travaux touchent aussi bien les rues des communes que les routes locales et provinciales, gérées et suivies par la Députation de Barcelone.

Quand la végétation menace l’infrastructure

Les services municipaux et provinciaux interviennent régulièrement pour réparer les sections endommagées. À Reus, cinq tronçons de rues ont été réasphaltés après que la croissance des racines d’arbres ait provoqué des soulèvements de revêtement ; à Seròs, un grand pin a endommagé trottoirs et petite place adjacente, obligeant la mairie à planifier des réparations pour sécuriser les piétons.

Les autorités catalanes reconnaissent que la végétation peut endommager les routes, et des recommandations existent pour limiter ce risque. Celles-ci montrent que les dangers liés aux arbres et arbustes sont pris en compte, et visent à minimiser leur impact sur la chaussée. Dans un aménagement adapté, il est don conseillé de privilégier des espèces « douces » pour les routes, aux racines moins agressives et aux besoins hydriques modérés, de planter ou replanter de façon planifiée en évitant de saturer l’espace, et de prévoir un suivi régulier de l’évolution des plantations afin de détecter si des racines menacent le revêtement. Cette approche permet d’identifier les tronçons les plus exposés et de prioriser les interventions pour sécuriser routes et trottoirs.

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