Célébrer un anniversaire, organiser une fête entre amis ou marquer un événement important relève aujourd’hui du casse-tête dans les grandes villes européennes. Entre le durcissement des règles de copropriété, les restrictions croissantes sur les locations de courte durée et l’interdiction quasi systématique des fêtes sur Airbnb, les particuliers manquent cruellement de solutions adaptées. Les appartements sont trop petits, les voisins trop proches, et les sanctions potentielles dissuasives. Résultat : la fête privée se fait rare, voire clandestine, alors même que la demande ne faiblit pas.
Une réponse structurée à un besoin bien réel
C’est précisément sur ce terrain que s’est positionnée Festivilla. Le concept repose sur une approche claire et assumée : proposer à la location des villas conçues pour accueillir des événements festifs, dans un cadre encadré et responsable. Chaque propriété référencée répond à trois critères stricts : être suffisamment isolée pour éviter toute nuisance, autoriser explicitement les fêtes, et se situer à moins de deux heures d’une grande métropole. Une équation qui permet de célébrer librement sans empiéter sur la tranquillité des riverains, ni contourner la réglementation.
Festivilla ne se présente pas comme une plateforme généraliste de plus, mais comme une alternative ciblée à la fête improvisée en milieu urbain. Mariages intimistes, anniversaires marquants, retrouvailles entre amis : les usages sont variés, mais toujours pensés dans un cadre adapté. Une manière de canaliser une pratique qui, faute de solutions, se déplaçait jusqu’ici dans des zones grises.
Du digital à l’immobilier, un projet incarné
À l’origine de Festivilla, Julien Becuwe, entrepreneur français au parcours ancré dans l’économie numérique. Dès les années 2000, il se lance dans la création de sites communautaires et de plateformes d’affiliation, avant d’opérer un virage vers l’immobilier locatif et l’investissement. En observant l’évolution des usages et les limites du modèle Airbnb, l’idée de Festivilla s’impose progressivement. « La fête ne disparaît pas, elle se déplace. L’enjeu est de lui offrir des lieux adaptés, pour qu’elle reste un plaisir partagé et non un problème collectif », explique-t-il.
Cette vision trouve aussi un écho du côté des propriétaires. Alors que la rentabilité des locations touristiques classiques s’érode sous l’effet du plafonnement, de la fiscalité et des restrictions locales, le modèle Festivilla attire de nouveaux profils d’investisseurs. Une villa pensée pour l’événementiel peut afficher en moyenne jusqu’à 20 % de rentabilité, grâce à des séjours courts, ciblés et à forte valeur ajoutée.
En toile de fond, Festivilla s’inscrit dans une évolution plus large du tourisme et de l’hébergement : plus spécialisé, plus encadré, mais aussi plus respectueux des territoires. Une façon pragmatique de concilier liberté des voyageurs et tranquillité des habitants, sans renoncer à l’essentiel : le plaisir de se retrouver pour célébrer.
