De nombreux graffitis invitant les touristes à « rentrer chez eux » ont fait leur apparition à Gràcia, en début de semaine, alors que le quartier inaugurait sa festa major. Un symbole du retour à la vie d’avant-Covid, pas forcément positif pour tout le monde à Barcelone.
Photos : Louise Garcia/Equinox
Alors que la festa major de Gràcia bat son plein, la tourismophobie s’est jointe à la fête. Ce lundi 15 août, jour de l’ouverture des festivités, le quartier barcelonais s’est réveillé taché de nombreux graffitis incitant les touristes à « rentrer chez eux », en anglais (‘Tourists go home’).
L’apparition soudaine de ces tags, qui n’ont pas encore tous été nettoyés, ne sont qu’une preuve physique de ce qui allait certainement resurgir à Barcelone, après deux ans de pandémie : la tourismophobie, c’est-à-dire la haine ou plutôt la peur des touristes. Car si la crie sanitaire a vidé la capitale catalane de son flot de touristes, il ne faut pas oublier que les années précédentes, la haine envers les touristes était forte.


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