Destination phare des vols low-cost, Barcelone attire autant les touristes que les pickpockets. La Catalogne enregistrerait ainsi près d’un vol toutes les deux minutes et demie.
Le plus spectaculaire ? Celui d’une valise contenant près de 8 millions d’euros de bijoux et de montres à l’Aéroport d’El Prat. Que l’on transporte ou non toute sa fortune avec soi, prudence est mère de vertue. Parce aue les pickpockets ne prennent pas de vacances, voici les 5 réflexes indispensables pour protéger vos affaires et éviter les mauvaises surprises.
Ton sac, toujours sur tes genoux tu garderas
La première erreur du chaland fraîchement débarqué est de se désolidariser de ses affaires. Petit rappel à l’ordre, le sac, jamais par terre, ou sur une autre chaise mais greffé à son épaule comme un bébé koala à sa mère. À Barcelone, poser son sac, c’est comme offrir un cadeau- surprise à un inconnu.
Astuce : on porte son téléphone autour du cou et on se munit d’une banane pour un look total.
Ton téléphone, pas un set de table il deviendra
Scène classique barcelonaise : une terrasse dans le Born, un mojito, une planche de tapas, et un téléphone posé bien en évidence à côté de son verre. Un pickpocket qui passe par là et abracadabra, en un coup de baguette magique, le voilà envolé.
Laisser son portable bien en vue sur sa table en terrasse, c’est un peu comme brandir une pancarte “Servez-vous”. Spoiler : quelqu’un va se servir.
On récapitule : le sac sur les genoux, le portable dans le sac, vigilance maximale à tout instant et cela vous évitera une belle soirée au commissariat.
La Barceloneta, terrain miné tu considèreras
Oui, aller faire un plouf à la Barceloneta après le boulot, c’est tentant. Mais cette plage du centre-ville est aussi le terrain de jeu préféré des pickpockets. Gare à ceux qui s’y aventureront. Car se rendre à la Barceloneta revient à traverser le Mordor avec l’anneau unique. Chaque personne que vous croiserez est potentiellement intéressée par la totalité de vos effets personnels (enfin, surtout votre portable et votre portefeuille.)
Recommandation : planquer son portable dans une couche de bébé. Même Sauron ne se risquerait pas dans cette galère. Ou, aller à la plage comme vous êtes venu au monde, sans possessions matérielles. Exit les selfies. Mais, finalement, peut-être passerez-vous un bien meilleur moment, ancré dans l’instant présent avec vos amis.
Pour ton vélo, beaucoup d’anti-vols tu utiliseras
Le vélo à Barcelone, c’est un peu comme un flirt d’été : on s’y attache, mais il finit toujours par disparaître. La ville est championne du monde du “bike-sharing” non officiel : un vélo acheté en septembre a ainsi de grandes chances de changer de propriétaire avant décembre.
Deux options s’offrent à vous. Choisir un vélo si basique qu’aucun voleur n’en voudra (un bon vieux VTT des années 90, rouillé de préférence). Ou investir dans au moins deux anti-vols, et transformer chaque sortie en véritable séance de musculation. La troisième option, plus radicale, reste de céder au Bicing, version officielle du vélo commun. Là au moins, aucun risque de se le faire voler.
Dans le métro, dormir tu oublieras
Fermer les yeux pendant la sieste matinale, ou en rentrant de soirée (à moins que les deux ne coïncident), c’est signer un contrat tacite pour finir avec un torticolis et un portefeuille envolé. Certains pickpockets ont même recours à la technique du cutter, pour découper les poches de pantalon en toute discrétion. Officiellement, classé comme un vol “sans violence”, on vous assure que se réveiller fauché au terminus, reste assez violent tout de même.
Conseil : on ne se repose pas les yeux dans les métro, on attend plutôt d’être dans son lit pour sombrer dans les bras de Morphée. Ou, on pique un petit roupillon, seulement si l’on est accompagné par un capitaine de soirée bien réveillé.