Chaque année, Forbes publie sa prestigieuse liste des personnes les plus fortunées d’Espagne. Voici le cru 2025.
Amancio Ortega, le roi de Zara
Le fondateur et principal actionnaire du groupe textile Inditex (Zara, Massimo Dutti entre autres) domine depuis des années le classement des fortunes espagnoles, avec un patrimoine estimé à environ 110 milliards d’euros en 2025. Son succès repose sur un modèle industriel internationalisé, la verticalisation de la chaîne de production et la puissance immobilière via sa holding. À l’avenir, le défi sera de maintenir la croissance dans un secteur mode soumis à forte concurrence numérique, à la durabilité et aux attentes sociales.
La fille : Sandra Ortega
À la place numéro 2 des milliardaires espagnols, voici la fille du numéro un. Sandra Ortega, une figure majeure du capital d’Inditex, jouit d’un patrimoine estimé à environ 10 milliards d’euros. Elle ne dirige pas l’opérationnel, mais joue un rôle clé dans la détention et la diversification de l’empire familial. Son enjeu : donner une impulsion propre à l’héritage et investir dans des secteurs de demain, tout en affirmant une posture plus moderne et sociétale que l’ère précédente.
L’héritier : Rafael del Pino Calvo‑Sotelo
Dirigeant du groupe d’infrastructures et services Ferrovial, Rafael del Pino Calvo‑Sotelo dispose d’un patrimoine estimé à environ 8 milliards d’euros. Il incarne l’entreprise familiale classique dans les grands travaux, notamment infrastructures, autoroutes, aéroports. Les défis à venir : transition énergétique, durabilité, dette infrastructurelle, internationalisation.
Juan Roig, président-propriétaire de la chaîne de supermarchés Mercadona
Roig est assis sur un magot de 7,9 milliards d’euros. Ce self-made man de la grande distribution est un exemple d’entreprise espagnole performante. Il doit aujourd’hui adapter son modèle à l’e-commerce, aux attentes consommateur, à la logistique durable.
Le banquier Juan Carlos Escotet
D’origine hispano-vénézuélienne, à la tête de la banque Abanca et d’autres filiales financières, Juan Carlos Escotet possède une fortune estimés à près de 6,2 milliards d’euros. Son modèle combine banque traditionnelle et expansion internationale, mais il fait face aux défis de la digitalisation bancaire, à l’évolution réglementaire et à la génération de revenus nouveaux dans un secteur en maturité.
Tomás Olivo López, seigneur de l’immobilier
Investisseur immobilier dans les centres commerciaux et actifs fonciers, le patrimoine d’Olivo atteint 4,6 milliards d’euros. Le secteur immobilier en Espagne reste un pilier de richesse. Son enjeu : s’orienter vers les nouveaux usages, l’évolution des centres commerciaux, la durabilité.
Hortensia Herrero, la reine de Mercadona
4,4 milliards d’euros pour l’une des rares femmes dans le top des grandes fortunes espagnoles. Son horizon : donner du sens (RSE, environnement) et rendre visible la dimension « impact » de Mercadona
L’hôtelier Miguel Fluxà Roselló
À la tête du groupe hôtelier et touristique Iberostar Group, Fluxa Roselló dispose d’un pactole de 3,3 miliards d’euros. Le défi : l’hôtellerie durable, l’expérience client, les marchés émergents post-Covid.
María del Pino Calvo‑Sotelo, l’héritière
C’est une nouvelle fois le groupe Ferrovial qui permet d’entrer dans le top 10 des fortunes. María del Pino Calvo‑Sotelo, elle, est trés active dans la philanthropie via sa fondation familiale, avec un patrimoine estimé à près de 3,3 milliards d’euros. Elle incarne à la fois héritage industriel et volonté de modernisation. Le pari : transformer un patrimoine « passif » en actif innovant.
Florentino Pérez : foot et béton
Président du groupe de construction et services ACS et du club de football Real Madrid, Florentino Pérez posséde 3,1 millions d’euros. Sa double casquette industrie-sport lui donne un profil hybride rare. Il devra relever le défi des modèles sportifs-business contemporains (médias, droits, globalisation).






:format(jpg)/f.elconfidencial.com%2Foriginal%2F480%2F460%2Ff95%2F480460f9522420e2648f42d9f07a678b.jpg)
