Carles Puigdemont en France, meeting historique à Perpignan

Pour la première fois depuis la déclaration d’indépendance de la Catalogne, Carles Puigdemont revient en France. L’ancien président catalan organise un meeting avec 100.000 personnes : le plus grand rassemblement indépendantiste jamais vu en France. Analyse, point sur la sécurité, réactions officielles, Equinox suit cet événement en temps réel.  

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18h40 :  Carles Puigdemont à Perpignan, la tentation de l’insurrection.  Lire notre analyse en cliquant ici. 


17h13 : Pour Equinox, le journaliste Vicent Partal analyse la journée de mobilisation indépendantiste à Perpignan.

16h25 : Mateu, français de Perpignan et indépendantiste au micro d’Equinox.


14h52 : Les organisateurs du meeting de Carles Puigdemont affirment que le nombre de participants dépasse les 200.000. (Ce qui parait beaucoup pour la capacité du parc des expos)


14h42 : Intervention extrêmement courte de Carles Puigdemont : moins de 10 minutes.


14h40 : Carles Puigdemont : « L’État n’entend que la voix d’un peuple mobilisé, nous devons être dans un état de mobilisation constante ».


14h32 : Carles Puigdemont : « Nous ne nous arrêterons jamais »


14h30 : « Sans liberté, il n’y a pas de fraternité » commence Carles Puigdemont.


13h42 : Dans une intervention choc, l’ancienne ministre de Puigdemont, Clara Ponsati demande d’arrêter la table des négociations avec le gouvernement de Madrid et « d’aller au combat contre l’État espagnol depuis les institutions et dans la rue pour gagner la république catalane ».


13h34 : Discours de l’ancienne ministre de l’éducation de Carles Puigdemont, Clara Ponsati qui félicite « les jeunes qui ont gagné la bataille d’Urquinaona » (NDLR : les émeutiers qui se sont affrontés avec la police en octobre dernier). L’ancienne ministre qui vit actuellement en Irlande félicite également « les manifestants qui ont bloqué l’aéroport de Barcelone en octobre ».



13h10 : Premier discours du meeting. Le vice-président de l’association de Carles Puigdemont réclame la réunification de la Catalogne du Sud (actuellement en Espagne) et du nord (Perpignan et son département).


13h : Les organisateurs affirment qu’il y 150.000 personnes dans l’enceinte du parc des expos de Perpignan et que tout le monde ne pourra pas entrer.


12h55 : Initiateur du processus indépendantiste catalan en 2011, l’ancien président catalan Artur Mas sera sur scène avec Carles Puigdemont. Un secteur important du propre parti de Carles Puigdemont demande de cesser le radicalisme indépendantiste. Proche des entreprises et du monde économique, Artur Mas reste un espoir de l’aile modérée de l’indépendantisme. Cependant, la venue de Mas à Perpignan choque ces mêmes secteurs qui voudraient une rupture claire avec Carles Puigdemont et ses thèses indépendantistes musclées. 


12h45 : Ce meeting de Carles Puigdemont est également le coup d’envoi de la campagne électorale en Catalogne. Des élections, dont la date reste encore à définir, auront lieu dans les prochains mois pour choisir le prochain président de la Catalogne. Les tensions entre la gauche indépendantiste (ERC) d’Oriol Junqueras et Junts Per Catalunya (ensemble pour la Catalogne) de Puigdemont sont nombreuses. Si des vidéos de tous les prisonniers catalans seront projetées aujourd’hui lors du meeting, il est notable qu’aucun ministre de ERC n’a fait le déplacement pour écouter Puigdemont. Un boycott en règle.


12h35 : Une des organisatrices du meeting. Elisenda Paluzie, présidente de l’association Assemblea Nacional de Catalunya, au micro d’Equinox.

12h30 : Impressionnant blocage sur l’autoroute entre l’Espagne et la France avec des dizaines d’autocars arrêtés. Les indépendantistes accusent la police espagnole de volontairement provoquer un bouchon.


12h27 : En attendant le discours de Puigdemont, les traditionnels castells sont montés à Perpignan.


perpignan

12h10 : Des milliers de personnes sont bloquées sur l’autoroute, le meeting est repoussé à 13h.


11h50 : Une des photos du jour : Carles Puigdemont sous les ors de la République pour signer le livre de la ville de Perpignan.

puigdemont perpignan


11h35 : Les traditionnels géants catalans ont aussi fait le déplacement à Perpignan.


11h25 : A 30 minutes du début du discours de Carles Puigdemont, le parc des expos de Perpignan est plein à craquer.

carles puigdemont perpignan france


11h15 : François Meylan, président de l’association Catalogne peuple d’Espagne a fait le déplacement depuis la Suisse pour dénoncer le meeting de Puigdemont. Selon l’activiste, il y a un risque de propagation du Coronavirus avec ce rassemblement.


10h55 : Joan Luis Luis du conseil pour la République (association privée de Carles Puigdemont) demande à la France de se comporter comme un etat démocratique contrairement à l’Espagne.


10h45 : Carles Puigdemont s’offre un bain de foule dans les rues de Perpignan.

Carles Puigdemont


10h35 : Après le maire de Perpignan, c’est la présidente du conseil departemental des Pyrenees Orientales qui reçoit officiellement Carles Puigdemont. « Dans la république française, la liberté et les droits fondamentaux nous rassemblent tous. J’ai une pensée pour ceux qui sont injustement privés de liberté. Mais je salue le retour du dialogue avec le gouvernement espagnol. » a déclaré la socialiste Hermaline Malherbe-Laurent. Lors de l’incarcération des leaders catalans, le conseil départemental avait déjà affiché un ruban jaune, symbole contre la répression. 


10h30 : Depuis 8h du matin, les manifestants arrivent non-stop au parc des expos de Perpignan. 100.000 personnes sont attendues pour écouter Puigdemont à midi.


10h20 : Ça bouchonne toujours à la frontière : 6 km de queue à la Junquera dans le sens Barcelone-Perpignan. Les indépendantistes prévoient  550 cars et bus ainsi que 450 camping-cars, 10.000 à 12.000 véhicules privés . Un total estimé entre 70.000 et 100.000 personnes. 


10h10 : Carles Puigdemont a choisi la ville de Perpignan pour deux raisons. D’abord la proximité avec la frontière catalane. Ensuite, Perpignan fait partie des territoires historiques catalans. Avant le traité des Pyrénées signé en 1659 la Catalogne ne faisait qu’une. Le pays a été partagé en deux par un accord signé entre la France et l’Espagne à l’issue de la guerre des 30 ans. Sous la houlette de Louis XIV, l’Espagne conserve Barcelone, Gérone, Lleida, tandis que Perpignan, le Roussillon, le Capcir et le Conflent devenaient Français. Une partie de l’indépendantisme musclé revendique la réunification des pays catalans. Aussi bien Perpignan, que Valencia et les îles baléares, territoires conquis par le roi Jaume I.


10h00 : La venue de Carles Puigdemont suscite un malaise chez certains élus français. Le député de l’Essone Guillaume Larrivé (LR) dénonce dans un tweet que “Les élus français qui envisagent de recevoir Carles Puigdemont à Perpignan ont doublement tort. Ils défient les autorités légales et légitimes de l’Espagne. Et ils méconnaissent, aussi, l’indivisibilité de notre République française.

Toujours dans l’Essonne, le député PS Francis Chouat  lance une virulente diatribe : “ Quand on me dit qu’il n’y a pas que l’islamisme politique qui peut être séparatiste, c’est vrai. Accueillir en grandes pompes Carles Puigdemont dans ce qu’il appelle, non une région française mais comme « la catalogne nord » est un acte contre l’unité de la France et celle de l’Europe.”

Sans surprise, Manuel Valls a dénoncé “des élus de tous bords qui vont recevoir en grande pompe à Perpignan un dirigeant politique qui a fui l’Espagne et qui est poursuivi par la justice d’un Etat de droit. Cet indépendantiste qui n’a rien d’un progressiste affirme venir en « Catalogne-nord » et non pas en France. Les identités et les différentes formes de séparatisme sont opposées aux principes républicains et européens. Cette provocation ne peut se dérouler sans une réaction politique et de principe des autorités françaises et des formations politiques républicaines.


 

09h55 : L’hymne catalane chantée devant la mairie de Perpignan. Carles Puigdemont est reçu officiellement par le maire Jean-Marc Pujol du parti Les Républicains.


09h50 : La sécurité a été le grand défi de l’organisation de ce meeting. A tel point que la préfecture de Perpignan a tergiversé pendant des semaines avant d’autoriser ce rassemblement. 100.000 personnes, c’est globalement l’équivalent du nombre d’habitants à Perpignan. En raison du plan Vigipirate niveau 4 en France, chaque participant sera fouillé et passé au détecteur de métaux. 4 portes d’entrée et 36 couloirs de passage sont mis en place. Les bouteilles en verre, les valises, les boissons alcoolisées, les animaux, les drones, les feux de bengale, les lasers, les mégaphones sont prohibés dans l’enceinte du meeting. Un hélicoptère et une piste d’atterrissage sont également prévus en cas de besoin urgent. 

perpignan


09h45 : Le maire de Perpignan reçoit officiellement Carles Puigdemont et ses anciens ministres.

independance de la Catalogne

09h39 : Les indépendantistes sortent des affiches avec la « Marianne catalane » pour demander une république comme en France.

independance de la Catalogne

09h35 : Beaucoup de monde et de drapeaux catalans au parc des expos de Perpignan.


09h30 : Au palais des expositions de Perpignan où aura lieu le meeting, notre journaliste sur place Camelia Balistrou informe qu’il y a beaucoup de personnes âgées venues en groupe et dans une ambiance bon enfant. Pendant ce temps, au centre-ville de Perpignan, le maire Jean-Marc Pujol reçoit officiellement Carles Puigdemont. « « Je sais ce qu’est l’exil et ce que vit Carles Puigdemont. J’ai moi même dû fuire l’Algérie en 1962 » a déclaré le maire en référence à sa jeunesse de pied-noir à  Alger.


09h25 : Sur la question du Coronavirus, la préfecture de Perpignan signale « qu’il n’y a aucune limitation de libre circulation entre la France et l’Espagne”


09h20 : En pleine campagne électorale pour sa réélection, le maire de Perpignan, Jean-Marc Pujol (LR) recevra à 9h officiellement à l’hôtel de ville Carles Puigdemont et le président catalan Quim Torra. Une heure plus tard, la délégation catalane sera reçue au conseil départemental par sa présidente, la socialiste Hermaline Malherbe-Laurent.


09h15 : Sur Twitter, les independantistes critiquent les controles aléatoires de la police espagnole, à l’origine des bouchons à la frontière.

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09h10 : La sécurité a été le grand défi de l’organisation de ce meeting. A tel point que la préfecture de Perpignan a tergiversé pendant des semaines avant d’autoriser ce rassemblement. 100.000 personnes, c’est globalement l’équivalent du nombre d’habitants à Perpignan. En raison du plan Vigipirate niveau 4 en France, chaque participant sera fouillé et passé au détecteur de métaux. 4 portes d’entrée et 36 couloirs de passage sont mis en place. Les bouteilles en verre, les valises, les boissons alcoolisées, les animaux, les drones, les feux de bengale, les lasers, les mégaphones sont prohibés dans l’enceinte du meeting. Un hélicoptère et une piste d’atterrissage sont également prévus en cas de besoin urgent.


09h05 : L’indépendantisme est connu pour réussir à mobiliser ses troupes de manière efficace. Ainsi 550 cars et bus sont attendus ainsi que 450 camping-cars, 10.000 à 12.000 véhicules privés. Un total estimé entre 70.000 et 100.000 personnes. De fait, tous les hôtels de Perpignan et du département affichent complets. 


09h00 : Un important ralentissement de plusieurs kilomètres au péage du Boulou dans le sens Espagne-France.

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08h50 : Carles Puigdemont organise en France, le plus grand meeting indépendantiste de l’histoire récente. Près de 100.000 personnes sont attendues de toute la Catalogne. Les portes du Parc des Expositions de Perpignan viennent d’ouvrir à 8h. A partir de 10h, le Conseil pour la République, l’association privée de Carles Puigdemont, prévoit des spectacles visant à défendre la culture catalane à Perpignan.  Après une animation musicale avec le très catalaniste deejay Raph Dumas de 10h15 à 11h30, des « castellers » seront montés de 11h30 à midi. Le meeting politique commencera à midi avec les trois députés européens “en exil” : Carles Puigdemont, son ancien ministre de la santé Toni Comin et l’ancienne ministre de l’éducation Clara Ponsati.


 

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