Le boom des étudiants français en Espagne

quitter la France pour Barcelone

Ils ne cessent d’augmenter chaque année : les étudiants français en Espagne sont toujours attirés par la qualité de vie du pays et de son excellence éducative. 

« L’Espagne et la Catalogne sont moins élitistes dans le monde académique et de la recherche. Ça en fait un environnement plus agréable si on n’a pas fait Polytechnique ou Normale Sup en France ». Paul est l’un des nombreux étudiants français à avoir choisi l’Espagne pour faire son cursus universitaire. Ils étaient 8220 lors du dernier recensement effectué en 2017. Le plus haut chiffre jamais atteint et qui augmente chaque année. L’Espagne est le 6e pays au monde où les étudiants français se rendent pour leurs études. Le choix majoritaire reste le Canada (17.030), la Belgique (14.885) et la Suisse (10.447). Des pays faciles pour étudier en raison de la francophonie.

Droit, économie, management et gestion sont les disciplines les plus étudiées à l’étranger. Ces filières sont souvent plus faciles d’accès qu’en France où Sciences Pos, par exemple, recale à tour de bras. Et les étudiants n’y perdent pas au change. La ligne ESADE Business School Barcelone sur un CV fera son effet devant un employeur.

Barcelone, seconde meilleure ville d’Europe pour étudier

En Europe, Barcelone et Madrid occupent respectivement les 2e et 3e places des meilleures villes en Europe pour y mener ses études. Seule Dublin présente plus d’avantages selon un classement effectué par Studee. Cette plateforme universitaire a comparé les bourses, le coût de la vie, la qualité de la nourriture, le prix d’achat d’un Macbook, la liberté d’expression et la sécurité. Barcelone obtient une excellente note de 4,92 sur une échelle allant jusqu’à 5, avec avec un coût moyen des loyers de 899 euros, un score de liberté d’expression de 87 sur 100 et une vitesse de connexion à internet de 36 Mbps en moyenne.

Pour les étudiants français en Espagne, le moment le plus épineux réside probablement dans l’annonce du départ faite à la famille. « Ma famille aurait préféré que je sois en région parisienne, mais elle relativise, car avant Barcelone, j’étais parti en Argentine » se remémore Paul . « J’y reste pour le doctorat parce la Barcelona School of Economics a un très bon département de recherche en économie. » Pour ce Parisien, comme pour beaucoup d’autres, l’aventure post-études continue à Barcelone.

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