A Barcelone, les fontaines à eau potable sont à sec, à cause de la sécheresse. Sauf celle du Park Güell. Une exception qu’explique la mairie.
L’eau ne coule plus à flot à Barcelone. Les 130 fontaines ornementales de la capitale sont vides et celle de Montjuïc n’offre plus le même panorama qu’autrefois, en bas du Musée national d’Arts de Catalogne.
Sous alerte sécheresse depuis novembre dernier, la cité comtale se voit obligée de restreindre sa consommation d’eau potable pour entretenir ses espaces verts et points d’eau de ce type. Mais un peu plus au nord de la ville, le Park Güell, lui, dispose d’un traitement de faveur. La salamandre crache encore de l’eau et un filet d’eau ruisselle depuis le belvédère jusqu’à l’entrée.
Une exception pour les plantes aquatiques
« C’est une exception au décret sur la sécheresse », explique la mairie de Barcelone. Le park Guëll et tous ses petits recoins tels qu’imaginés par son architecte Antoni Gaudí, se composent de plantes aquatiques. « Puisqu’il y a cette verdure à l’intérieur de la fontaine de la salamandre. Nous pouvons utiliser de l’eau potable. Elle est vitale à l’univers aquatique », ajoute l’institution.

Un réservoir d’eau de pluie caché
Dans les colonnes de la salle Hipóstila, face au portail d’entrée, se cache une citerne. Depuis 1906, elle recueille l’eau et la filtre. Lorsque le réservoir est bien rempli, l’excédent ressort par la bouche. Tout le reste est irrigué dans tout le parc. Un système bien pensé, accessible en échelle par une petite trappe, et indispensable à l’oeuvre de Gaudí.
