Les villes les plus riches de Catalogne (et d’Espagne)

riches de Catalogne

Autour de Barcelone, cinq villes font partie des plus riches d’Espagne. 

Photo : Oscar Giralt / mairie de Barcelone

Il faut monter sur les hauteurs de Barcelone pour dénicher les plus hauts salaires d’Espagne. Preuve d’un certain niveau de vie, Shakira et Piqué, lorsqu’ils étaient encore ensemble, habitaient aux portes de Sant Just Devern, au nord de la capitale catalane. Emplacement privilégié d’une ville qui fait partie des 10 plus riches du pays. A Sant Just Devern, d’après le Fisc, les habitants possèdent, en moyenne, un revenu brut de 58 640 € par mois.

Un montant qui lui accorde la quatrième position au niveau national des dix endroits où séjourne la bourgeoisie espagnole et catalane. Mais Sant Just Devern n’est pas la seule à loger les plus fortunés du pays. Non loin, les voisins de Sant Cugat, sixième ville la plus aisée d’Espagne, détiennent 58 084 € brut annuels, d’après les déclarations des impôts de 2021. Et à Matadepera, dans la zone du Vallès Occidental également, le montant grimpe à 69 511 €.

C’est donc cette dernière qui monte sur la première marche du podium, à la fois catalan, mais aussi espagnol. Car Matadepera, proche de Terrassa, n’est autre que la seconde ville la plus riche d’Espagne. La première place revient à la province madrilène, à Pozuelo de Alarcón, où les habitants cumulent en moyenne un revenu brut de 80 243 euros par personne.

La moitié de la richesse concentrée en Catalogne

Mais cette année encore, la Catalogne, et particulièrement les alentours de Barcelone, peut se targuer d’attirer la moitié des fortunes du pays et d’avoir pris la place d’une commune proche de Gérone.

Sur la base des données de 2021, à elle seule, la région catalane représente donc cinq des dix villes les plus riches d’Espagne. Car au classement, il faut aussi noter la présence de Alella et Teià, dans le Maresme, au sein desquelles, les revenus moyens bruts grimpaient à légèrement plus de 57 000 euros. La Catalogne honore ainsi son titre symbolique de seconde capitale d’Espagne, au côté de l’officielle qui conserve l’autre moitié du classement.

Les régions qui, à l’inverse, n’intègrent pas le clan de la bourgeoisie espagnole se trouvent au sud et à l’ouest de la péninsule. L’Andalousie et l’Extremadura abritent les cités les plus pauvres du pays, où les revenus bruts tournent autour de 13 000 euros bruts.

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