Français en Espagne, où et comment investir dans ce contexte macro-économique ?

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Le patrimoine financier des ménages français et européen est très conséquent et ce chiffre en plusieurs milliers de milliards d’euros. Un réflexe naturel lorsque planent de nombreuses incertitudes.

Si le flux d’épargne est donc très conséquent, il est majoritairement fléché vers des produits de taux, sinon en simple dépôt dans les livres de nos banques.

Afin de créer de la valeur et au minimum de compenser l’inflation, la seule solution est d’investir.

L’impact des taux d’intérêt sur l’épargne et la nécessite de diversifier

La progression continue (10 hausses !) en 2022 et 2023 des taux directeurs de la Banque Centrale Européenne (BCE) visait à juguler l’inflation née de la reprise post-Covid et à contrer la flambée du prix de l’énergie constatée après l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Elle a rendu attractifs les produits de taux que les Français ont plébiscité. L’inflation ayant été maitrisée depuis, la BCE a baissé ses taux directeurs depuis le 12 juin 2024, passant progressivement de 4,5 % à 2,5 %.

Corrélativement, les rendements de l’épargne placée sur des instruments monétaires ou assimilés, tels les dépôts bancaires rémunérés (épargne réglementée, comptes à terme, certificat de dépôt, etc.) décroissent.

L’épargne liquide, doit donc être repensée sauf à ne servir ni leurs gains patrimoniaux, ni notre économie, si l’on veut bien considérer que l’orthodoxie financière des ménages repose sur une diversification des actifs selon l’horizon de placement et que nos entreprises doivent être financées par des ressources durables et stables.

Investir dans l’immobilier

Des marchés immobiliers ont connu depuis 2023 des bouleversements liés à l’environnement taux/inflation, aux changements règlementaires, géopolitiques, et changements d’usages, notamment dans les pays de l’Europe du Nord dont la France.

Toutefois, nous avons pu observer des comportements différents entre le marché résidentiel et le marché de l’immobilier professionnel.

Pourquoi est-il intéressant de se positionner sur ce marché en 2025 ?

Pour l’immobilier résidentiel, Laplace a développé, en exclusivité et en collaboration avec un acteur historique, des solutions d’investissement en nue-propriété temporaire dans Paris intra-muros sur une durée de démembrement courte de 10 ans. L’investisseur acquiert un actif très patrimonial avec une décote de l’ordre de 30% sur le prix en pleine propriété et sans aucune contrainte de gestion ni de risque locatif. Au terme de la durée de 10 ans, il sera plein propriétaire par la reconstitution mécanique de la pleine propriété.

En 2024, l’immobilier professionnel européen est entré dans une phase de reprise, porté par la baisse des taux directeurs de la BCE et le retour de certains investisseurs attirés par les importantes corrections de prix.

Le marché locatif est particulièrement tendu à Barcelone, et les agences immobilières en profitent.

La reprise, portée par une meilleure convergence entre les attentes des acheteurs et des vendeurs sur les prix, n’est toutefois pas homogène selon les pays de l’Union Européenne.

Certains acteurs institutionnels ont profité de la conjoncture difficile en 2023 et 2024 pour se positionner, par opportunité, sur ce marché immobilier professionnel. Ces acteurs détenaient, pour la plupart, du cash. Le malheur des uns faisant le bonheur des autres !

Il y a de véritables opportunités aujourd’hui pour un investisseur privé de rentrer sur des SCPI plus récentes qui ont bénéficiées du contexte de crise du marché professionnel et qui offrent des rendements élevés avec une base de valorisation dégradée.

Investir en actions et Private Equity : des alternatives performantes

Afin de concilier rentabilité et réponse aux besoins de fonds propres de nos entreprises, l’épargnant dispose d’une palette d’outils dont la gamme des solutions s’accorde à ses aspirations.

Historiquement, le potentiel de rentabilité des actions est plus élevé sur le long terme que celui des autres classes d’actifs traditionnels. Si la durée de placement d’un portefeuille d’actions se doit d’être suffisamment longue, sa diversification est nécessaire afin de réduire les risques de pertes. En ce sens, la gestion collective via des OPC donne accès à des marchés diversifiés moyennant une mise de fonds limitée.

Au-delà des investissements dans des actions cotées, les épargnants peuvent contribuer à la croissance économique de nos entreprises non cotées, notamment nos PME et ETI.

Longtemps apanage des institutionnels, les actifs non cotés sont depuis quelques années accessibles à la clientèle privée.

Plusieurs facteurs participent à ce changement de paradigme :
– Besoin politique d’ouvrir ces marchés ;
– Evolution du mode de financement des entreprises et des opérations de haut de bilan ;
– Nouvelles plateformes acheminant de grandes quantités de capital dans les fonds d’investissement les plus connus.

Les marchés privés constituent une classe d’actifs très vaste répondant aux besoins de financement des entreprises : Private Equity, dette privée, et parfois actifs réels : infrastructures, immobilier… pour autant de besoins émanant de la clientèle privée.

Actuellement, nous estimons opportun de s’intéresser, par exemple, à deux segments des actifs non-cotés.

La dette privée est un mode de financement alternatif aux prêts bancaires traditionnels. Il existe de nombreux types d’emprunts, plus ou moins risqués en fonction de leurs niveaux de garantie. La dette privée rémunère moins que le capital investissement pour un niveau de risque inférieur mais permet la combinaison de distribution et de création de valeur.

Les fonds de continuation sont également, à l’heure actuelle, une véritable opportunité pour un investisseur qui permettent aux gérants de continuer à développer une entreprise déjà sous gestion grâce à son transfert dans un fonds ad hoc.

Dans des opportunités « dérisquées » : Les entreprises ont déjà fait un ou plusieurs Leveraged Buy-Out (LBO).

Dans des valorisations décotées : Les gérants vendent l’actif à eux-mêmes et sont intéressés au succès de l’opération. Pas de risque d’envolée des prix aux enchères.

Avec une cristallisation de la plus-value à court-moyen terme : Les fonds de continuation détiennent entre 1-4 entreprises vs. 10-15 dans les fonds traditionnels. La durée de détention est généralement de 4-5 ans. Retours sur investissement comparables au Private Equity direct.

Une impulsion européenne pour l’investissement à long terme

La poursuite de cette tendance législative pour accompagner la croissance de nos entreprises sur un horizon de long terme se traduit au niveau européen par le règlement sur les fonds européens d’investissement à long terme (« FEILT » ou « ELTIF » en anglais).

La démocratisation des investissements au service de l’économie réelle est en marche.

En conclusion, il faut respecter quelques règles de principe. La première est d’appréhender le contexte macroéconomique. La seconde à adopter est la diversification. Une autre règle de base est d’adapter les maturités de ses investissements en fonction de la performance recherchée. Plus la performance attendue est élevée, plus la durée sera longue.

Depuis plus de 30 ans, Laplace accompagne ses clients expatriés dans la mise en œuvre de stratégies patrimoniales conformes à leurs besoins et adaptées à leur lieu de résidence : laplace-groupe.com[email protected]

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