Sept personnes ont perdu la vie par noyade sur les plages catalanes depuis le début officiel de la saison estivale le 15 juin. Cela représente une moyenne d’un décès tous les deux jours. Une hausse significative : à la même période l’an dernier, « seulement » cinq morts avaient été recensées en juin.
La saison estivale, qui s’achève le 15 septembre, s’était conclue l’an dernier avec un bilan noir de 17 décès en mer. Cette année, on constate une sensible hausse attribuée directement aux températures élevées, qui poussent davantage de monde vers les côtes. Ces derniers jours, la Catalogne a connu des températures estivales intenses, et la vague de chaleur devrait encore se prolonger ce lundi et mardi.
La dernière victime est un homme âgé, décédé jeudi dernier à Vilanova i la Geltrú, station balnéaire au-dessus de Sitges. Un endroit sinistré : c’est le troisième décès constaté sur une plage de cette commune depuis le 15 juin.
Les décès par noyade, selon les statistiques, touchent souvent des personnes avec une santé fragile, notamment cardiaque. Il est donc nécessaire de se faire accompagner lorsque l’on ne se sent pas très bien. En revanche, lorsque la mer est plus agitée, les victimes sont généralement des hommes plus jeunes. Depuis le début de la saison, six hommes et une femme sont décédés, avec une moyenne d’âge de 54 ans. Le plus âgé avait 82 ans, le plus jeune 20 ans.
Les noyades en Catalogne ne dépendent pas de plages dangereuses, il n’y a pas de zone géographique plus à risque que d’autres. Les noyades surviennent là où il y a le plus de monde.
Sur les sept décès recensés, un seul a eu lieu sur une plage non surveillée, à la cala Banys de Lloret de Mar. Dans deux cas – tous deux à Vilanova i la Geltrú – les noyades sont survenues après la fin du service de surveillance. Dans les autres cas, Vilanova, Malgrat de Mar, Castell-Platja d’Aro, Castelló d’Empúries), la plage était surveillée, et dans tous sauf un, le drapeau vert était hissé.
Si vous êtes emporté par un courant en mer, la Protection civile recommande de ne pas tenter de rejoindre directement la rive, mais de nager parallèlement à la plage jusqu’à sortir du courant, puis seulement à ce moment-là, nager vers le rivage.