Aussi amusant que réconfortant, L’Auberge espagnole, sorti il y a 20 ans, permet de voyager et de découvrir Barcelone dans les pas de Xavier. Dans ce film, Barcelone n’est pas seulement un décor, mais bien l’un des personnages principaux. Retour sur ses lieux de tournage.
Grand classique français des années 2000, L’auberge espagnole suit l’expérience de Xavier, jeune français parti un an étudier à Barcelone. Le film de Cédric Klapisch retrace une année d’Erasmus unique en son genre, que traversent depuis plusieurs décennies de nombreux étudiants européens. C’est d’ailleurs en rendant visite à sa sœur, en Erasmus à Barcelone, que l’idée du film est venue au réalisateur. Un lieu marquant puisqu’il s’agit, entre autres, de la thématique principale du film.
Dès son arrivée dans la ville catalane, le personnage principal arrive à la station Urquinaona, il traverse la Plaça Catalunya et la rue Via Laietana en accéléré, avant d’arriver à Plaça Reial.




Barcelone dans tous ses recoins
Des lieux moins touristiques sont aussi utilisés dans ce long-métrage, que seuls les personnes ayant connu Barcelone peuvent reconnaître d’un coup d’œil. Certains ont repéré l’entrée du Musée MACBA, dans le Raval, lorsque Xavier corrige Anne-Sophie sur les préjugés qu’elle porte sur la ville et ses habitants. D’autres lieux ne sont pas forcément reconnaissables mais se laissent deviner. Par exemple, lorsque le jeune Français vient voir son ami neurologue pour ses hallucinations et qu’il comprend que la relation qu’il entretenait avec sa femme n’est plus secrète. On devine parfaitement, d’après l’arrière plan, qu’ils se situent au sein de l’Hospital del Mar, située en front de mer.

Erasmus, c’est évidemment des cours à l’Université, mais aussi, et surtout, des sorties et la fête. Plusieurs établissements ont marqué le film comme le bar Iposa, situé Carrer de les Floristes de la Rambla, bistrot favori de Juan et Neus. La discothèque La Paloma est également le lieu de fête de référence pour les colocataires. Elle se situe elle aussi dans le Raval. Malheureusement, il n’est plus possible de revivre ces soirées enflammées de L’Auberge espagnole, car les deux établissements sont fermés depuis plusieurs années. Mais si l’envie de revivre les nuits arrosées des sept internationaux est plus forte, rendez-vous Plaça de Sant Agustí Vell pour chanter “No Woman, No cry” sur un banc.

