L’Espagne s’est imposée discrètement comme l’un des pays européens les plus ouverts à la cryptomonnaie. Tandis que certains États hésitent ou interdisent, l’Espagne adopte une approche plus claire, attentive, mais accueillante. Et cela ne passe pas inaperçu auprès des entrepreneurs français, surtout ceux actifs dans le Web3, la finance décentralisée ou les technologies blockchain.
De Madrid à Barcelone, la scène tech évolue avec des projets collaboratifs, des DAO, et des modèles économiques fondés sur les tokens. Pour de nombreux fondateurs français, c’est une opportunité de créer sans les lourdeurs administratives de l’Hexagone. Mais cette ouverture espagnole attire-t-elle réellement les innovateurs français, ou est-ce juste une migration temporaire du numérique ?
Un climat plus ouvert que chez les voisins
Contrairement à d’autres pays européens, l’Espagne ne considère pas la crypto comme une menace. Les règles sont claires : déclaration fiscale obligatoire, inscription des plateformes, et lutte active contre la fraude. Mais le ton général reste positif.
Cela attire autant des startups que des développeurs indépendants. En France, l’environnement légal autour de la crypto est souvent perçu comme trop contraignant. En Espagne, les règles sont claires, mais la marge de manœuvre reste plus large.
On retrouve une logique similaire chez les utilisateurs qui choisissent des meilleur casino sans wager. Ces plateformes séduisent par leur simplicité : pas de bonus complexes, pas de conditions à rallonge. Le joueur garde le contrôle. Cette transparence plaît aux profils indépendants, les mêmes qui, côté pro, choisissent l’Espagne pour créer plus librement.
Pourquoi Barcelone séduit les Français
Barcelone est devenue un point chaud pour les événements liés à la blockchain, les espaces de coworking spécialisés et les communautés Web3. De plus en plus de freelances et de fondateurs français s’y installent, pas seulement pour le climat, mais pour une culture tech ouverte et réactive.
Certains affirment qu’il est plus rapide d’y tester une idée. Un développeur a lancé son projet de jeton en six semaines en Espagne, contre plusieurs mois en France. D’autres mentionnent la fluidité bancaire et les contacts internationaux plus accessibles.
Ce n’est pas un exil massif, mais une tendance bien réelle. Même ceux qui ne s’installent pas à long terme utilisent l’Espagne comme base de test, avant de revenir dans des marchés plus stricts.
Le cadre légal reste à prendre en compte
L’Espagne reste un État de droit. Toute activité prolongée sur place implique une inscription fiscale. Les plus-values issues des cryptomonnaies sont imposables, et les contrôles anti-blanchiment sont rigoureux.
Les entrepreneurs français doivent aussi réfléchir à la fiscalité internationale et au statut de résidence. Monter une société, ce n’est pas juste prendre un billet d’avion. Il faut gérer les assurances, le droit du travail, et la structure juridique. L’attrait est réel, mais l’installation demande une vraie préparation.
Des initiatives locales en soutien
En Catalogne, les autorités régionales soutiennent de plus en plus les projets tech. Barcelone Activa a déjà mis en place des programmes ciblés, y compris pour les professionnels étrangers.
Même si la cryptomonnaie n’est pas encore pleinement intégrée aux politiques économiques locales, les outils liés à la blockchain (contrats intelligents, identités numériques) le sont. Un signal positif pour les innovateurs français à la recherche de soutien.
Ce n’est pas qu’une question de crypto
Quand on interroge les entrepreneurs qui s’installent en Espagne, la crypto n’est jamais la seule raison. Ce qu’ils cherchent, c’est la liberté de construire. Moins de paperasse, moins d’obstacles, plus d’espace pour avancer.
Pour beaucoup de startups françaises, ce contexte permet de passer d’une idée à une vraie entreprise. Certains trouvent plus facilement des testeurs, d’autres des investisseurs. Et d’autres encore apprécient simplement d’avoir la paix pour créer.