Pour une député française proche de Macron, « l’existence de prisonniers politiques en Espagne est inadmissible »

La présidente de l’association indépendantiste l’Assemblée Nationale Catalane (ANC), Elisenda Paluzie, s’est entretenue hier avec plusieurs parlementaires français à Paris.

La chef de l’ANC a profité de l’occasion pour dénoncer ce qu’elle appelle « la répression politico-judiciaire exercée par l’État espagnol », faisant remarquer que ses deux prédécesseurs Carme Forcadell et Jordi Sànchez sont en prison.

La réunion, organisée par Jean-Félix Acquaviva, député corse à l’Assemblée nationale française, a rassemblé des parlementaires corses et bretons de Régions et Peuples Solidaires (RPS), de La République en Marche et des Verts. Tous ont montré une certaine empathie envers la situation catalane tandis que le député corse Jean-Félix Acquaviva a déclaré que la « répression judiciaire » était un « attentat grave au droit à l’autodétermination des peuples et aux droits les plus fondamentaux de la démocratie française et de l’Union européenne ».

La députée Martine Wonner, représentante de La République en Marche, la formation politique du président de la République Emmanuel Macron, a considéré « inadmissible » l’existence de « prisonniers politiques et d’exilés », et demandé à l’Union européenne d’intervenir. La parlementaire de la majorité affirme qu’elle va tenter de faire passer le message au Premier ministre Édouard Philippe.

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