Les conséquences de la crise du coronavirus continuent à Barcelone. Après l’annulation de plusieurs grandes entreprises au Mobile World Congress, le syndicat hôtelier annonce un effet domino dans les établissements de la ville.
Barcelone accueille le Mobile World Congress (MWC) du 24 au 27 février, en pleine crise du coronavirus. Depuis plusieurs jours, des entreprises annoncent successivement qu’elles ne participeront pas au célèbre salon de l’industrie mobile organisé par l’association GSMA. L’événement avait réuni l’an dernier 109.000 visiteurs venant de 198 pays différents, et parmi eux des milliers de Chinois travaillant pour des géants du secteur. Les annulations touchent également les établissements hôteliers pour les dates du MWC. Le syndicat des hôtels de Barcelone explique toutefois dans un communiqué qu’il est encore trop tôt pour quantifier le nombre de chambres exact.
L’entité « remercie et soutient GSMA dans toutes les mesures prises à ce sujet, comme lors des éditions précédentes elle collabore activement pour garantir un séjour à Barcelone et une participation au Mobile World Congress entièrement satisfaisante pour toutes les personnes qui y assistent » a-t-elle déclaré dans un communiqué. Des restaurants subissent également des annulations d’événements privés ou dîners d’entreprise réservés depuis plusieurs mois.
Ralentissement des réservations
Au-delà du salon du mobile, les touristes préfèrent limiter leurs déplacements dans la capitale catalane et ailleurs, en raison des possibles risques sanitaires. Interrogé par Equinox, un directeur d’un hôtel 5 étoiles du centre de Barcelone confirme avoir eu « quelques annulations liées au coronavirus mais surtout un ralentissement du rythme des demandes de réservation, nous voyons que les personnes hésitent à voyager et mettent leurs futures réservations en attente, afin de voir comment va évoluer le coronavirus. »
Pour limiter une éventuelle propagation en cette fin du mois, les organisateurs du MWC ont mis en place un programme de nettoyage spécifique. Ils ont également décidé d’interdire l’accès aux participants ayant été en Chine moins de quatorze jours avant.
