Incendie incontrôlable à Cap de Creus

Risque d'incendies

Un incendie alimenté par la tramontane a brûlé environ 453 hectares de forêt et continue de s’étendre dans le parc naturel de Cap de Creus. 

Un mégot de cigarette serait très probablement à l’origine de l’incendie qui ravage le Cap de Creus. Depuis hier après-midi, 95 équipes terrestres de pompiers et 15 avions (bombardiers d’eau et hélicoptères) s’efforcent de contenir la propagation des flammes à proximité du Cap de Creus. À l’heure actuelle, il y a cinq blessés légers parmi les équipes d’interventions, avec quatre pompiers et un forestier touchés.

Le foyer le plus actif se situe près de la ville de La Selva de Mar. « Ce sont des flammes d’environ 2 à 3 mètres qui menacent les zones boisées et les habitations », a déclaré le ministre de l’Intérieur de la Generalitat, Joan Ignasi Elena, présent sur les lieux de l’incendie. La tramontane a provoqué la propagation rapide des flammes qui ont pris naissance hier vers 13h25 dans une zone boisée de Cau del Llop, près de la route GI-612, qui relie Llançà à Port de la Selva. « Les flammes se sont approchées à environ 100 mètres d’une zone d’habitations de Llança. La tramontane est désormais le principal ennemi des bombardiers » explique un riverain au journal Lavanguardia.

Routes coupées et riverains évacués

Le Service du Trafic catalan (Servei Català de Trànsit) a rappelé que plusieurs routes étaient coupées à cause de l’incendie. Il s’agit de la GI-612 en direction de Port de la Selva ; la GI-613 de Roses vers Port de la Selva ; le GIP-6041 à Vilajuïga et le GIV-6121 à Port de la Selva, toutes situées dans la région de l’Alt Empordà (Gérone)

Plus de 350 personnes ont dû quitter leur domicile à cause des flammes s’approchant dangereusement des habitations. Une colonie de vacances parisienne présente à LLança a, elle aussi, été contrainte de passer la nuit dernière dans un gymnase de la commune, à l’abri de l’incendie menaçant leur camping.

Le responsable de l’incendie recherché

Dans des déclarations à Rac1, Joan Ignasi Elena a détaillé que les agents ruraux auraient trouvé un mégot de cigarette. Les Mossos d’Esquadra privilégient alors l’hypothèse d’un incendie provoqué par ce reste de cigarette mal éteinte. « Un mégot jeté, c’est 50 ans de reboisement, a rappelé Ignasi Elena, nous allons être implacables contre les responsables d’incendies, comme celui dont nous faisons face actuellement ». L’auteur pourrait être retrouvé grâce à un test ADN et ce dernier s’exposerait à de « lourdes conséquences pénales » souligne le ministre catalan de l’Intérieur.

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