Crise énergie : des hôtels de la Costa Brava fermés pour Pâques

hotel costa brava

La crise énergétique et la guerre en Ukraine se traduit par des prévisions de fermetures pour les hôtels de la Costa Brava durant les vacances de Pâques. 

« Nous payons entre trois et quatre fois plus cher le prix de l’électricité et du gaz que l’an dernier ». Forts de ce constat, les syndicats hôteliers de la Costa Brava expliquent que de nombreux d’établissements resteront fermés pendant les prochaines vacances de Pâques.

Le président de la Fédération de l’hôtellerie de la région de Gérone , Antonio Escudero, ajoute qu’en plus de la brutale hausse des prix de l’énergie, « les établissements constatent avec inquiétude qu’il n’y a pas de réservations ni pour Pâques ni pour l’été sur la Costa Brava ». Escudero déplore la situation actuelle et estime que « les gens préfèrent attendre avant de programmer quoi que ce soit pour leurs vacances ».

Par ailleurs, les hôteliers de la ville de Gérone ont décidé de commencer à augmenter les prix afin de faire face à la hausse du prix de l’énergie. Le président de l’Association hôtelière de Gérone, Josep Carreras, signale « qu’ils n’ont pas le choix », même si « évidemment, nous n’aimons pas ça ».

En outre, les syndicats hôteliers rappellent que 8 % du tourisme de la Costa Brava sont des citoyens ukrainiens « qui ne viendront plus« . Des visiteurs à fort pouvoir d’achat au même titre que les Russes, qui ne fouleront pas le sol européen en raison de la batterie de sanctions.

Le gouvernement espagnol appelé à l’aide

Le secteur de l’hôtellerie lance un appel au secours au gouvernement espagnol. Un gouvernement qui reçoit des demandes d’aides tous azimuts : des transporteurs routiers sous pression avec le prix des carburants, des secteurs industriels et de l’hôtellerie pour les tarifs des matières premières et de l’électricité.

Ce vendredi, le gouvernement espagnol devrait rendre publics les détails de l’enveloppe des 500 millions d’euros alloués aux transporteurs pour mettre un terme à la grève qui paralyse une partie du pays. Si l’exécutif de Pedro Sanchez est très lent à prendre des mesures pour stopper cette hausse des prix, c’est qu’il doit demander l’autorisation à Bruxelles avant de prendre des décisions allant dans le sens du blocage des prix. L’autonomie du gouvernement espagnol est d’autant plus étroite que c’est l’Europe qui va financer l’essentiel des mesures de relance en Espagne.

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