Viol à l’Apolo de Barcelone : 12 ans de prison

Viol à l'Apolo de Barcelone

Un viol à l’Apolo de Barcelone, l’une des boîtes les plus connues de la capitale catalane, se termine en 12 ans de prison. Retour sur cette agression, dans les toilettes de la discothèque.

Un homme vient d’être condamné à 12 ans de prison pour avoir violé une femme dans les toilettes de l’Apolo. L’agression sexuelle remonte au 10 juillet 2017. L’accusé rencontre sa victime sur la piste de danse de la discothèque. Il la suit jusqu’aux toilettes, lui attrape la main et l’emmène dans l’une d’entre elles.

C’est dans cet espace exigu que se déroule le viol, à base de sexe oral puis pénétration par voie anale. La jeune femme résiste et demande à l’homme de la laisser partir. En vain. Selon la victime, il aurait profité qu’elle soit en état de choc. Elle réussit tout de même à s’échapper, profitant d’un moment de pause pour esquiver son agresseur. Elle s’enfuit et prévient les videurs, qui arrêtent rapidement le présumé violeur.

Victime traumatisée et prison pour l’agresseur

Des faits qui méritent une peine d’ampleur, a estimé le Parquet de Barcelone. En supplément et à la suite de l’incarcération, l’agresseur sexuel écope d’une libération conditionnelle de durée de dix ans, ainsi qu’une ordonnance d’éloignement. Il ne devra pas approcher sa victime à moins d’un kilomètre, pendant cinq ans.

Suite à ce vol, la jeune femme avait subi un traumatisme psychologique ainsi que des lésions cutanées. De son côté, la boîte de nuit Apolo, située dans le quartier Poble Sec, a depuis renforcé les mesures contre les viols et agressions LGBTI pour empêcher que ces faits ne se reproduisent. Un emplacement nommé « punto lila » (point violet), en référence à la couleur symbolique contre les violences machistes, a été mis en place.

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