Effet Trump : les Américains se renseignent en masse sur l’expatriation en Espagne

Equinox Barcelone Donald Trump

Aux Etats-Unis, de nombreux Américains cherchent à s’expatrier après la victoire de Donald Trump à la présidentielle. Et certains d’entre eux pourraient débarquer en Espagne.

Photo de couverture : instagram Donald Trump

Après l’élection de Donald Trump le 5 novembre aux Etats-Unis, un nombre croissant d’Américains s’intéressent à l’expatriation, notamment dans les pays d’Europe du sud tels que l’Espagne. Appelé l’ « AmerExit » par le magazine Fortune, cette expatriation massive s’exprime largement sur internet : depuis la date fatidique de l’élection, les recherches liées à l’expatriation sur Google ont augmenté de plus de 1000%, selon une étude de VisaGuide.

Des recherches comme « Comment déménager en Europe » ou « Les meilleurs pays où déménager » ont bondi ces derniers temps. Et si de nombreux citoyens veulent quitter leur pays, c’est en majeure partie à cause de l’idéologie conservatrice de Donald Trump. Une partie de sa politique, basée sur des valeurs anti-LGBTQI+, anti-migratoires et anti-européennes inquiète, voire fait carrément fuir certains franges de la population.

Selon l’étude américaine, les pays les plus prisés pour une expatriation sont les pays anglophones comme la Nouvelle-Zélande et le Canada, et ceux d’Europe. Parmi les destinations du vieux continent, l’Espagne est la première nation de l’Europe du sud recherchée par les Américains, qui considèrent d’abord l’Irlande et la Suisse.

Lire aussi : Ce que la victoire de Trump va changer pour l’Espagne

Les futurs expatriés s’intéressent à la qualité de vie, bien sûr, mais aussi à la facilité et la rapidité avec laquelle il est possible de s’installer dans le pays désiré. L’Espagne, qui délivre un visa de « digital nomad » apparait comme une destination assez idéale pour les Américains, bien que la barrière de la langue et la différence culturelle puissent poser problème.

Environ 8 000 Américains habitent déjà à Barcelone, qui compte une American Society très active, à la tête de laquelle siège Victor Horcasitas, anti-Trump. Encore un argument attractif pour les démocrates.

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