D’ici la fin de la semaine les sœurs clarisses quitteront le monastère de Pedralbes qu’elles ont occupé durant 700 ans. Ce départ questionne quant à l’avenir du monastère.
Photo : Mariona Gil
C’est « avec tristesse » que les clarisses ont annoncé quitter Pedralbes d’ici le 15 février dans un communiqué publié par l’Ordre de Sainte-Claire. Mais l’archevêque de Barcelone l’a assuré : le monastère ne deviendra pas un lieu abandonné. Il restera ouvert au public.
La municipalité de Barcelone et l’église collaboreront afin de faire vivre le monument classé historique. Il continuera d’accueillir expositions, visites culturelles et célébrations religieuses. Il sera d’ailleurs possible de le visiter ce 13 février, deux jours avant le départ des religieuses, à l’occasion des festivités de la Sainte Eulalia.
Par ailleurs, la politique tarifaire ne changera pas : l’entrée restera payante, avec des réductions pour certains visiteurs.
Le départ des sœurs, un tournant pour le monastère
Fondé en 1327 pour accueillir les clarisses, le monastère fait aujourd’hui partie de l’identité culturelle de la ville. Il est donc primordial de le préserver malgré leur départ. Les trois dernières sœurs qui l’habitent seront transférées à Gérone, au monastère de Vilobí d’Onyar.
Bien que leur départ soit inévitable dû au vieillissement de la communauté et au manque de relève générationnelle, les sœurs ont assuré s’en aller pour démarrer « une nouvelle étape dans leur vie de clarisses, avec enthousiasme ».
Le maire de Barcelone Jaume Collboni a de son côté déclaré : « ce n’est pas une bonne nouvelle pour la ville », rappelant le lien fort entre la communauté et la ville catalane.
Photo : Mariona Gil
Le monastère de Pedralbes tourne une page dans son histoire, mais restera sans aucun doute un lieu vivant et symbolique pour la ville.
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