Le 21 juin, une course clandestine a réuni une vingtaine de cyclistes sur l’avenue Diagonal, à Barcelone. Vidéos à l’appui, l’événement baptisé « Track or Die » intrigue autant qu’il inquiète.
Photo : capture d’écran vidéo Track or die
Il y en a que le Tour de France inspire… de la mauvaise manière. Le 21 juin dernier, une course rassemblant une vingtaine de cyclistes a été organisée sur l’avenue Diagonal, en plein coeur de Barcelone. Au départ de Zona Universitaria, on voit sur cette vidéo diffusée sur les réseaux des coureurs s’élancer parmi les voitures au mépris des règles du trafic, jusqu’au Fòrum.
Un peu avant la fin, sur la Plaça de les Glòries, les cyclistes doivent tamponner un papier à un point de contrôle. Lorsqu’ils atteignent la ligne d’arrivée, les premiers font une course désespérée pour être certifiés les plus rapides de la compétition et s’imposer comme vainqueurs.
Un concept venu de New York
Selon les affiches de la course visibles sur les vidéos, l’évènement s’appelle « Track or die », traduisez « Courez ou mourrez ». C’est un concept venu des Etats-Unis, de New York plus précisément.
Avec quelques recherches sur internet, il est facile de remonter la trace du groupe, qui organise des « courses illégales », précise son fondateur, de Barcelone à Bogota. À Barcelone, d’ailleurs, ce qu’il s’est passé ce jour-là n’était pas un évènement isolé mais une part d’un grand week-end organisé par le collectif, composé de courses, de fêtes et de remises de prix.
Evidemment, la compétition n’a pas plu à tout le monde dans la capitale catalane, à commencer par les autorités, incapables de stopper les coureurs, mais aussi l’association des cyclistes de Barcelone. Un des membres du groupe déclarait d’ailleurs à nos confrères de Bétévé : « Ce n’est pas une bonne image pour le cyclisme ni l’image réelle du cyclisme à Barcelone ».