Manuel Valls est au micro de Nico Salvado sur Equinox. Retour sur la candidature de l’ancien Premier ministre pour devenir le député des Français d’Espagne, Andorre, Monaco et du Portugal.
Photos : Bérenger Cyne pour Equinox
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« Emmanuel Macron m’a sollicité pour représenter les Français de la 5ème circonscription des Français vivant à l’étranger ». Valls ne voit pas ici un parachutage, mais selon lui, une marque de respect du Président de la République de permettre aux Français de Barcelone d’être représentés par un ancien Premier ministre. Tout au long de l’interview, Valls minimise la candidature du député sortant, Stéphane Vojetta qui se maintient, bien qu’exclu de LREM.

Moment de tension lorsque Manuel Valls est interrogé sur la déception des militants qui se sont investis dans la campagne des municipales et qui se senti abandonnés par l’ancien ministre de l’Intérieur. « C’est la ligne éditoriale d’Equinox, d’aller écouter les déçus », tente d’évacuer Manuel Valls. Avant de reconnaître que son échec électoral à la mairie de Barcelone ne lui laissait d’autre choix que de rentrer en France.
Par ailleurs, n’étant pas inscrit sur les listes électorales du Consulat de Barcelone (Manuel Valls est encore sur les fichiers de Paris), il ne pourra pas voter pour lui lors du scrutin. « Ce n’est qu’une seule voix de perdue, ce n’est pas grave », relativise le candidat.

Mais là où Valls a été le plus enthousiaste et prolixe, c’est sur la question de l’aide aux entreprises françaises en Espagne. L’accompagnement est à l’ordre du jour, un thème en phase avec la Startup Nation d’ Emmanuel Macron.