Après un automne gris, un mois de mars historiquement pluvieux et une semaine sainte en dents de scie, les Barcelonais commencent à chercher le soleil… et à douter des statistiques.
Photo : Clémentine Laurent/Equinox
Le mois de mars a été « extrêmement pluvieux », reconnait dans son rapport mensuel le Service Météorologique de Catalogne. Il a même battu son record historique de précipitations. Grâce au mois de mars mais aussi à un hiver assez pluvieux, la Catalogne a pu déclarer achevée la grave sécheresse qui affectait la région depuis quatre ans. Une bonne nouvelle pour l’environnement et l’économie… un peu moins bonne pour les nouveaux arrivants venus chercher le soleil. « Ils sont où les 300 jours de soleil ? », plaisante Eve, qui a quitté Paris pour Barcelone à l’automne dernier.
Car outre les plages, l’architecture et la vie nocturne, ce sont bien ces fameux « 300 jours d’ensoleillement » vantés sur tous les blogs et sites touristiques que viennent chercher ici les expatriés. Une donnée un peu exagérée au vu de la météo actuelle ?
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D’après les données officielles de Meteocat et AEMET, deux agences publiques, Barcelone a cumulé au cours des 12 derniers mois 68 jours de pluie et entre 275 et 285 jours réellement ensoleillés. Un peu moins que les 300 promis, mais tout de même un tiers de plus qu’à Paris.
Fait-il moins beau qu’avant à Barcelone ?
En réalité, la météo, par définition, est changeante et il semble difficile de dégager une tendance. L’année 2023 a été particulièrement ensoleillée (295 jours), tout comme 2021 (300), tandis qu’en 2020, la moyenne était similaire à celle de l’année écoulée.
Source : infoclimat
Une chose est sûre : on tient le bon bout. Les mois de mai à octobre sont historiquement les plus ensoleillés de la capitale catalane, qui après des printemps pluvieux offrent souvent des étés indiens.
