Plan d’urgence contre les pickpockets dans le métro de Barcelone

Face à la hausse des vols dans le métro de Barcelone, la police catalane a décidé d’agir en mettant en place un plan de choc.

Barcelone est réputée pour les pickpockets. Dans le métro, certains locaux et touristes ont pris l’habitude de garder un oeil sur leurs affaires. Pourtant, depuis le début de l’année, les vols dans le métro ont augmenté de 15% selon les chiffres de la police catalane. Une hausse qui fait écho à l’augmentation de 8,7 % du nombre de voyageurs.

La Guàrdia Urbana et les Mossos d’Esquadra se sont mis d’accord pour augmenter la présence policière jusqu’au 30 septembre, avec des agents en civil qui réalisent la majorité des arrestations. L’objectif est de faire baisser au maximum le nombre de vols. Un groupe de travail a également été créé faisant partie du service de conseils juridiques de la Direction Générale des Mossos d’Esquadra pour envisager des propositions de réformes. Par exemple, les enquêteurs demandent que les juges leur autorisent plus facilement l’accès au positionnement du téléphone portable des personnes recherchées.

158 pickpockets interdits d’accès au métro

Les Mossos d’Esquadra ont expliqué qu’il y a actuellement 35 pickpockets récidivistes dans la capitale catalane, qui agissent principalement dans l’Eixample et Ciutat Vella. La police catalane et la Guàrdia Urbana ont aussi identifié 158 pickpockets dont l’accès au métro leur est interdit pour avoir commis des vols. Cette interdiction est possible depuis l’entrée en vigueur du nouveau code pénal fin 2015.

L’inspecteur en chef du département d’investigation criminelle, Pere Pau Guillén, a confié à Metrópoli Abierta que « 99% des personnes partent après le veto ». Elles iraient commettre des vols dans d’autres villes européennes comme Paris. Les Mossos ont également expliqué dans un rapport, que certaines personnes entraient dans le métro à 8h30 et n’en ressortaient qu’à 18h ou 19h, allant toute la journée de wagon en wagon.

Le vol est un véritable problème à Barcelone, qui ne touche pas seulement le métro mais aussi les différents points touristiques de la ville. En 2016, un Barcelonais sur quatre a été victime d’un délit.

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