Pas envie de ramener les babioles typiques des boutiques touristiques ? Voici 5 idées de souvenirs originaux à ramener de Barcelone, pour se démarquer et faire honneur à l’histoire et la culture de la ville.
Photo : Clara Soler Chopo/Ajuntament de Barcelona
Des petits taureaux en céramique, des castagnettes, des cartes postales vues mille fois. Les boutiques de souvenirs de Barcelone se suivent et se ressemblent, dans les rues du centre historique, et il est difficile de dénicher un petit quelque chose qui sorte de l’ordinaire. Pour tous les touristes ou seulement passionnés de Barcelone qui cherchent des souvenirs originaux, voici 5 idées qui se démarquent.
Un panot
On le voit partout, et pourtant on y prête peu attention. Le panot est la fleur de Barcelone, véritable symbole de la ville représenté sur une bonne partie de ses trottoirs. Cette fleur est née dans le Passeig de Gràcia, et précisément à l’entrée de la Casa Amatller qui jouxte la Casa Batlló. Dessinée par l’architecte moderniste Josep Puig i Cadafalch, son design évolue au début du XXème siècle pour devenir aujourd’hui une fleur composée de cinq cercles.
Photo : Rajoles
Aujourd’hui, à part sur les trottoirs, on trouve des représentations de panots dans de nombreuses boutiques, et notamment des panots en chocolat. Un souvenir original, qui permet aussi de raconter une anecdote sur l’histoire de Barcelone, à son retour de voyage.
Du saucisson
Si la France est réputée pour ses charcuteries, la Catalogne a de quoi lui faire concurrence. Elle est notamment experte dans les saucissons, avec son fameux salchichón (saucisson) de Vic ou son fuet. On en trouve dans toutes les bonnes boucheries-charcuteries de Barcelone, et il existe même des marques bien connues qui garantissent la qualité du saucisson. Les salchichones de Vic de la Casa Sendra sont réputés, et feront des heureux parmi les amateurs de bonne charcuterie.
Une vieille carte postale
Les cartes postales de Barcelone, on connaît. Mais que diriez-vous d’une ancienne carte postale, jaunie et qui fait découvrir à qui la reçoit une Barcelone aujourd’hui disparue ? Rapporter d’anciennes cartes est toujours une idée bien plus originale que celles des boutiques de souvenirs actuelles, et à Barcelone, il est très facile d’en trouver.
Photo : Vicente Zambrano González/Ajuntament
La place juste devant la cathédrale, sur l’Avinguda Plaça de la Catedral, accueille un marché d’antiquaires. Certains stands proposent des boîtes remplies de photos et de vieilles cartes postales, parmi lesquelles on peut dénicher de vrais petits trésors. Le marché se tient en général les jeudis et vendredis de 10 h à 20 h, mais ouvre aussi exceptionnellement à d’autres dates dans l’année ; les horaires ici.
Un livre de recettes catalanes
Quand on ne connaît pas bien l’Espagne, on vient boire une sangría à Barcelone et on y mange une paëlla, sans savoir que ce ne sont pas du tout les spécialités du coin. On peut les découvrir dans des restaurants de cuisine catalane, mais on peut aussi et surtout les apprendre et les cuisiner chez soi. Rien de tel qu’un livre sur la gastronomie locale pour comprendre la culture, lorsqu’on voyage. Il existe de nombreux livres de recettes catalanes, et de nombreuses librairies dans le centre de Barcelone qui ne demandent qu’à être découvertes.
L’eau de la fontaine de Canaletes
Un peu comme Rome, Barcelone a aussi sa fontaine qui fait revenir les touristes : la fontaine de Canaletes, sur la Rambla. Certes, elle est beaucoup moins impressionnante que la fontaine magique de Montjuïc, et beaucoup moins ancienne que d’autres que l’on peut trouver dans le Gòtic, mais son eau aurait des propriétés incroyables : on raconte que celui qui la boit tomberait amoureux de Barcelone et y reviendrait toujours.
Photo : Vicente Zambrano González/Ajuntament
Construite en 1889 par l’architecte municipal Pere Falqués i Urpí, l’actuelle fontaine est aussi bien connue car c’est là que se massent les supporters du FC Barcelone. Récupérer un peu de l’eau de la fontaine reste un souvenir très original de Barcelone, un peu comme pour se promettre à soi-même d’y retourner un jour.
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